La Vie Claire
A l’occasion de l’ouverture de la nouvelle boutique La Vie Claire dans le centre de Casablanca, nous avons rencontré Zineb Laghzaoui, Directrice Générale de la franchise. Des nouveaux points de vente arrivent également à Rabat et Marrakech.
Ce qu’on observe est très encourageant, les gens sont de plus en plus conscients de l’importance d’une alimentation saine. Loin des clichés des petites boutiques bios glauques et mal achalandées, à La Vie Claire le cadre est agréable, l’assortiment varié et très complet, et le personnel aimable et accueillant. Des produits d’épicerie, aux produits frais, en passant par les produits d’entretien ou de cosmétique, l’enseigne pourrait ainsi devenir notre référence pour nos courses du quotidien.
Si la majorité des produits de la franchise sont encore issus de l’importation, Zineb Laghzaoui et son équipe font un très gros travail pour aller à la rencontre des petits producteurs et des coopératives marocaines, afin de les encourager à produire plus et à transformer davantage leurs produits. En effet, si la législation sur l’agriculture biologique est adoptée et en cours d’implémentation, beaucoup n’ont pas encore les moyens de se faire certifier, et ceux qui le sont, orientent leur production vers l’export par manque de demande nationale. Alors qu’ils soient labélisés ou pas, La Vie Claire Maroc se rend sur le terrain et choisit ses produits avec soin. Pour encourager le développement de ces initiatives et leur offrir plus de débouchées, elle les accompagne dans leurs démarches de certification et en les sélectionnant, leur offre le gage de garantie et de crédibilité de l’enseigne française.
Attention en revanche au cliché qui veut qu’au Maroc, « tout est naturel et tout est bio ». C’est faux. La majorité des cultures restent intensives et seules 7% des terres sont consacrées à l’agriculture biologique. Zineb Laghzaoui nous confie même que les agriculteurs qui utilisent encore pesticides et produits chimiques ne consomment même pas leurs propres produits, conscients de leurs méfaits. Quant aux prix, ils sont 10 à 30% supérieurs à ceux appliqués dans les commerces traditionnels mais restent relativement équivalents sur les produits locaux. Ainsi, nous avons découvert la bouteille végétale Sidi Ali (30% végétale, 100% recyclable), les délicieux yaourts d’une ferme responsable où les vaches sont nourries exclusivement à la luzerne ou encore l’amlou bio d’un petit producteur.
C’est donc ravis et complétement convaincus de cette démarche que nous repartons avec nos petites courses, et dans des sacs plastiques 100% biodégradables ! Quand on sait le fléau qu’ils sont au Maroc, ça rassure !